Lumière sur Thierry de Gorostarzu

Peintre

Un intérieur, une fenêtre ouverte sur la mer, vous êtes devant un tableau de Thierry de Gorostarzu. La Bretagne, Venise, le Cap ferret, la côte Amalfitaine….

C’est sur une plage qu’il a commencé à peindre, sur le sable face à la mer qu’il a posé pour la première fois son chevalet. C’est devant la mer qu’il s’est interrogé sur la composition et la nécessité de savoir où poser son regard. C’est là qu’il a commencé à faire ses gammes et sa palette : « Se frotter à la difficulté sans cesse et recommencer sont partie prenante de la découverte de la peinture. » dit Thierry de Gorostarzu qui s’est lancé tardivement (en 2003) dans cette aventure artistique.

Pourtant la vocation remonte a l’enfance ,  « Je devais avoir huit ou neuf ans. … J’ai découvert la peinture et la sculpture au travers de la période de la renaissance,  les figures de Leonard de Vinci,  Michel-Ange, Raphael sans réellement connaitre leurs vies… »

Il se souvient,  «  Lors d’une visite au musée de l’Orangerie où j’accompagnais mes parents, j’ai découvert la touche virtuose d’un Fragonard, ainsi que le Gille  de Watteau qui m’a toujours renvoyé l’image du candide face au monde. J’ai alors eu la conviction intime et inébranlable qu’il s’agissait là de la seule chose que je pourrai envisager de faire dans cette vie. » Mais cette vocation fut  longtemps contrariée. Plutôt que les Beaux arts se sera la fac de droit…

Il a 37 ans quand il met les pieds dans un atelier de peinture et qu’il commence l’apprentissage du modèle vivant. 2004 est l’année de sa première exposition a  Saint-Lunaire en Bretagne.

Aujourd’hui sa peinture évoque l’intimité d’un lieu, l’instantanéité du moment , le temps suspendu , elle offre un  regard méditatif et réveur.

L’absence de personnage permet au spectateur de s’approprier le lieu , ou bien au contraire leur présence de rendre un instant de solitude ou de reverie.